Les dogmes sont essentiels aux religions. Ils sont parfois difficiles à intégrer. L’intelligence, la raison, la culture n’ont pas ici leur place. Le dogme est une affirmation absolue, une certitude, qui seule a le privilège de n’avoir pas à être démontrée pour être acceptée. Une forme de barrage à l’intelligence toujours en quête d’une fêlure aux réalités. Et pourtant, les plus grandes intelligences humaines ont accepté dans bien des cas de les cautionner. Le plus curieux est de constater que ces dogmes ne résistent pas aux raisonnements scientifiques les plus simples.
Un dogme juif ? Moïse a écrit la Torah sous la dictée de Dieu. Pourtant dans la Torah, Moïse meurt et il est enseveli dans la vallée de Moab (Deut : XXXIV, 5-6) ;
Un dogme chrétien ? Jésus est né d’une vierge. C’est un mâle. Avec un chromosome Y, comme tous les garçons. D’ailleurs le calendrier grégorien portait la mention « circoncision » au 1 janvier jusqu’en 1970 où il a été transformé en « jour de l’an »donc obligatoirement un père humain mâle. Il est Dieu, il est homme et non pas « mâle et femelle » comme le stipule la bible(Gen-I-27) le génome du fils aurait pu nous aider à mieux connaître le père, d’autant que l’on s’approche à grands pas du déchiffrage de la carte du génome.
Un dogme musulman ? Mahomet est analphabète, il a dicté le Coran devant plusieurs scribes sous l’inspiration divine. Mais d’où viennent toutes les références bibliques ? Il ne lisait pas ?
Peu importe les incohérences parfois nécessaires pour asseoir le pouvoir des Rabbins, Prêtres et Mollahs qui sont les interprètes incontournables des écrits Saints. Ils sont sensés nous guider vers les meilleures voies de la félicité. Pas facile de déceler les éléments d’une réussite.
1 commentaire:
J'ai écrit celà en 2006
Il est evident que le texte aurait été différent en 2020
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